fr / en

  • À propos
  • Expositions et Événements
  • Bourses et Résidences
  • Publications
  • Vidéos
  • Bétonsalon
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Villa Vassilieff

    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Euridice Zaituna Kala
  • La bourse ADAGP-Villa Vassilieff
  • Le comité artistique 2019
  • Communiqué de presse
  • Euridice Zaituna Kala

    Euridice Zaituna Kala est une artiste mozam­bi­caine basée à Paris. Son tra­vail artis­ti­que s’inté­resse aux méta­mor­pho­ses cultu­rel­les et his­to­ri­ques, à ses mani­pu­la­tions et ses adap­ta­tions. L’artiste cher­che à mettre en lumière la mul­ti­pli­cité des pério­des his­to­ri­ques et des rela­tions socia­les depuis une pers­pec­tive du conti­nent afri­cain qui est au coeur de ses réflexions. Ces récits se dérou­lent dans les espa­ces de départ, de ren­contres…sous la forme d’ins­tal­la­tions, de per­for­man­ces, d’images et de livres.

    Elle a été formée à la pho­to­gra­phie à la Market Photo Workshop (MPW-2012) à Johannesburg. Elle a pré­senté de nom­breu­ses per­for­man­ces dont Mackandal Turns into a Butterfly : a love potion, La Galerie, Noisy-le-Sec (2018) et Euridice Kala Shows and Doesn’t Tell, gale­rie Saint-Séverin, Paris (2018). Elle a par­ti­cipé à de nom­breu­ses expo­si­tions col­lec­ti­ves dont la 14e Fellbach Triennial for Small Sculpture : 40,000 – A Museum of Curiosity (2019), Le pou­voir du dedans, La Galerie, Noisy-le-Sec (2018), Mistake ! Mistake ! Said the Rooster… and step­ped down from the Duck, Lumiar Cité, Lisbonne (2017), Infecting the City, Cape Town (2017) et (Co)Habitar, Casa da America Latina, Lisbonne (2017). Elle a été nomi­née pour le prix SAM Art Projects (2018) et le prix du talent contem­po­rain de Fondation François Schneider (2018). Son tra­vail sera également inclus dans la seconde édition de la Lagos Biennal (2019), Hubert Fichte : Love and Ethnology à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin (2019 -2020), et dans la 1ére édition de la Triennale de Stellenbosh (2020).

    Elle est également la fon­da­trice et co-orga­ni­sa­trice de e.a.s.t. (Ephemeral Archival Station), un labo­ra­toire et une plate-forme pour des pro­jets de recher­che artis­ti­que à long terme, établis en 2017.

    Euridice Zaituna Kala ©Teo Betin 2018

    Le projet artis­ti­que : ARCHIVE FRAGILE

    Trois ans se sont écoulés depuis mon arri­vée en France. Trois années au cours des­quel­les j’ai assisté à de nom­breux chan­ge­ments, autant au niveau per­son­nel qu’au niveau socié­tal. J’ai été témoin du vote pro-Brexit, de l’élection de Trump ; je me suis mariée, j’ai donné nais­sance à mon fils, j’ai passé du temps dans les bureaux de la pré­fec­ture du Val-de-Marne, assis­tée à l’arrivé au pou­voir d’Emmanuel Macron, à la dis­pa­ri­tion de Bowie et de Prince. J’étais là à la sortie de l’album Lemonade de Beyonce, à la nais­sance du mou­ve­ment #metoo, à celui des Gilets Jaunes… Trois année d’événements des­si­nant, dans leurs contex­tes, une his­toire col­lec­tive que nous par­ta­geons à chaque ins­tant à tra­vers nos ava­tars vir­tuels. Nous n’avons dès lors jamais été si pro­ches autant de l’actua­lité que nous par­ta­geons que de nos extra­or­di­nai­res et pour­tant si banals évènements indi­vi­duels. Le projet ARCHIVE FRAGILE est un projet artis­ti­que autant qu’une expé­ri­men­ta­tion sociale. C’est un voyage dans le temps qui pro­pose de se posi­tion­ner dans le futur pour regar­der le passé et rela­ti­vi­ser les inquié­tu­des du pré­sent. Avec ce projet, je sou­haite conce­voir une pla­te­forme digi­tal inte­rac­tive qui pren­dra appuis sur les réseaux sociaux (notam­ment Instagram), pour reflé­ter la poro­sité et la fra­gi­lité de notre mémoire vir­tuelle col­lec­tive. En pre­nant comme point de départ les archi­ves de Marc Vaux, cette col­lec­tion d’images qui des­sine les contours du Montparnasse du milieu du XXème siècle, je sou­haite réflé­chir à leurs contex­tes d’appa­ri­tion, les mélan­ger avec mes pro­pres archi­ves, explo­rer leur fonc­tion­ne­ment mais aussi leurs traces et leurs man­ques avec un pro­cédé de déchif­frage de l’his­toire à la fois fic­tion­nel ou réel, mêlant les lan­ga­ges de l’archéo­lo­gie et de l’anthro­po­lo­gie vir­tuel­les.

    Euridice Zaituna Kala, (Tedet) Telling time - from COMPOUND to CITY (2014), Performance, Johannesburg © Akona Kenqu, Public Acts, © ADAGP, Paris, 2019

    Partager

    Bourses et Résidences