Iki Yos Piña Narváez & Jota Mombaça
- Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça
iki yos piña narváez. Afro-Caribéen·ne, corps diasporique trans non-binaire. Artiste de performance et artiste plasticien·ne. Un·e écrivain·e, aussi. Membre du Ayllu Collective. Il s’agit d’un groupe de recherche collaboratif engagé dans l’action politique. Nous sommes des migrant·e·s, des personnes de couleur, des personnes de couleur queer. iki yos, dont les recherches investissent les archives anticoloniales et la pensée Black radicale, aussi. iel travaille à partir de son propre corps, en lien avec les Caraïbes Noires. iel se penche sur des problématiques liées aux mémoires Noires dans la zone Caribéenne, ainsi qu’aux pensées et pratiques anticoloniales des Caraïbes Noires. iel a créé des dessins traitant de corps noirs/bruns, de corps marrons selon sa propre expérience, et d’entités ancestrales connectant le temps passé, le temps présent, et le futur.
Travaux récents :
Museo Tamayo (México)
We don’t Choose this Future
Biennale de Sydney (Collectif Ayllu)
Jota Mombaça est un·e artiste interdisciplinaire dont le travail dérive de la poésie, de la théorie critique et de la performance. La dimension sonique et visuelle des mots joue un rôle important dans sa pratique, souvent liée à la critique anticoloniale et à la désobéissance de genre. Au travers de performances, de fictions visionnaires et de stratégies situationnelles de production de savoir, iel s’essaye à des répétitions de la fin du monde tel qu’on le connaît et à la figuration de ce qu’il advient une fois le sujet colonial moderne délogé de son podium.
Travaux récents :
The Daughters of the Driest Rain // #NIRIN Biennale de Sydney 2020
Time Travel/Diaspora, Laboratory of Visionary Fiction // Nottingham Contemporary 2020
Can you sound like two thousand ? // The Contemporary Journal 2020
La Leche Travesti with Iki Piña and Slim Soledad // Latitude on Air (Goethe Institut/Reboot FM) 2020
Transition & Apocalypse // The Present is Not Enough, HAU Berlin 2019
Le Projet
En tant que duo, Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça souhaitent développer un projet intitulé Black El Dorado. Il s’agit d’un programme de recherche axé sur le fantasme de l’El Dorado, enraciné dans la soif colonialiste d’extraction (la dimension géologique de la colonisation), et sur les incohérences de ces régimes blancs. Les deux artistes s’intéressent notamment aux façons de lire les récits coloniaux et de les déconstruire à travers leurs lacunes. S’inspirant de l’aspect radicalement insaisissable de la Piryte (l’or des fous), lu ici comme un talisman anticolonial, Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça veulent étudier la relation entre le déplacement des roches et la pensée unique et dépossédante du colonialisme et de l’esclavagisme moderne.
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