Évenements
ÉVÉNEMENTS PASSÉS
Samedi 14 janvier 2017
Vernissage de l’exposition Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us.
- Vernissage de l’exposition « Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us. », Villa Vassilieff, Paris, 14 janvier 2017. Image : Margaux Paturel.
- Vernissage de l’exposition « Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us. », Villa Vassilieff, Paris, 14 janvier 2017. Image : Simon Rannou.
- Vernissage de l’exposition « Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us. », Villa Vassilieff, Paris, 14 janvier 2017. Image : Margaux Paturel.
Samedi 25 février 2017
Performance Interval. Recess. Pause.
- Theresa Hak Kyung Cha, « Dictée », livre d’artiste, 1982. Courtesy de l’Estate Theresa Hak Kyung Cha.
L’artiste coréenne Sojung Jun, en résidence à la Villa Vassilieff dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship, invite la danseuse et chorégraphe Olivia Lioret à interpréter une page du roman expérimental Dictée de Theresa Hak Kyung Cha, qui donne son titre à l’exposition Tell me the story of all these things.
La référence à Dictée – qui interroge mémoire et déracinement au cours de l’exploration de neuf histoires de femmes – structure en effet la vidéo de Sojung Jun en cours de production à Paris, qui se penchera sur l’exil d’enfants coréens adoptés en France. Pendant quarante ans, depuis la première adoption en 1958, la Corée du Sud a en effet eu massivement recours à l’adoption internationale. Une dizaine de milliers d’enfants coréens ont ainsi été adoptés en France, second pays d’accueil après les États-Unis. Dans son film, Sojung Jun se penche sur les souvenirs visuels, sonores, olfactifs et gustatifs que gardent de la Corée quelques unes de ces personnes adoptées en France, et s’intéresse aux modalités de construction d’une mémoire sensorielle individuelle et collective.
Pour ce temps public du tournage de Sojung Jun, Olivia Lioret interprète une page de Dictée significativement tirée de la section du roman mise sous l’égide d’Érato, muse de la poésie lyrique. Dans l’œuvre de Cha, « les mots deviennent des images mentales, les images mentales des sons, les sons des images filmées, les images filmées des images fixes, les images fixes des moments de mémoire » (Elvan Zabunyan, Theresa Hak Kyung Cha. Berkeley - 1968). Il s’agit de même, au cours de la performance à la Villa Vassilieff, de faire des mots de Cha des mouvements au travers des répétitions et variations d’une phrase chorégraphique d’Olivia Lioret, puis de ces mouvements filmés par Sojung Jun des images en mouvement qui entreront dans son film en résonance avec les témoignages des hommes et femmes d’origine coréenne adoptés en France et rencontrés au cours de sa résidence.
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