Bourse de recherche ADAGP
Un projet ADAGP & Villa Vassilieff
L’ADAGP et la Villa Vassilieff, liées par des vocations communes – travailler au plus près des artistes et mettre en valeur le patrimoine visuel – s’associent pour créer un programme de bourses de recherche visant à développer le travail d’un artiste sur la circulation et la reproduction des images.
En lien avec un programme de recherche développé autour du fonds photographique de Marc Vaux conservé au Centre Pompidou, cette bourse de recherche permettra à des artistes d’entreprendre la production d’œuvres nouvelles dans un contexte favorable à la dissémination des savoirs. Ce programme est conçu comme une plateforme de recherche artistique dédiée à l’expérimentation de modèles non-linéaires de production et de distribution des savoirs entre chercheurs, artistes contemporains, tissu associatif, institutions culturelles et le large public.
Lauréat 2017 : franck leibovici
Le premier artiste à bénéficier de cette bourse est franck leibovici (France) qui développera sur plusieurs mois un programme de recherche autour de la question des dispositifs de monstration. Il organisera des réunions de travail à géométrie variable où interviendront des chercheurs, artistes, théoriciens, scientifiques, commissaires d’expositions qui permettra de collecter un ensemble de dispositifs de displays utilisés aujourd’hui aussi bien en art contemporain que dans d’autres champs disciplinaires – sciences sociales, droit international pénal, etc. Ces échanges feront l’objet d’un livre puis d’un rendu public, prévus pour le premier weekend de février 2018.
À propos de franck leibovici
franck leibovici (poète, artiste) tente de rendre compte des conflits dits "de basse intensité", sous la forme d’expositions, de performances et de publications, à l’aide de partitions graphiques et de systèmes de notation issus de la musique expérimentale, de la danse, de la linguistique - des documents poétiques (Al Dante, 2007), portraits chinois (Al Dante, 2007), un mini-opéra pour non musiciens (à paraître, 2017). En 2012 et 2013, il publie des correspondances de spams et des discours de 70 heures (lettres de jérusalem, 2012 ; filibuster, jeu de paume, 2013). Il développe également une approche sur l’œuvre d’art comme écosystème - (des formes de vie) - une écologie des pratiques artistiques (les Laboratoires d’Aubervilliers / questions théoriques, 2012) ; des récits ordinaires (les presses du réel / villa Arson, 2014) ; refresh ! / collecting live art (Tate modern / Koenig, 2012-2014).
franck leibovici travaille actuellement, avec Julien Seroussi, à un nouveau cycle d’expositions (Cracovie, Berlin, la Haye) et de publications (bogoro, questions théoriques, 2016) autour de l’invention de la justice internationale contemporaine et du premier procès de la Cour Pénale Internationale de la Haye.
Dernières expositions (collectives) : Beat generations, MNAM, Centre Pompidou, 2016 ; Dreams & dramas, NGBK, Berlin, 2017 ; Polyphonies, MNAM, Centre Pompidou, 2017 ; Viva Arte Viva, 57e Biennale de Venise, 2017.
Fondée en 1953 par des artistes, l’ADAGP représente 133 000 auteurs dans le monde, dans toutes les disciplines des arts visuels : peinture, sculpture, photographie, design, BD, street art, art vidéo, art numérique, architecture... Au cœur d’un réseau international de 50 sociétés sœurs, l’ADAGP perçoit et répartit les droits des artistes, les protège et se bat pour l’amélioration du droit d’auteur.
Elle est aujourd’hui la première des sociétés d’auteurs des arts visuels au monde.
Soucieuse de placer la création au cœur du monde, l’ADAGP encourage la scène créative en initiant et/ou en soutenant financièrement des projets propres à valoriser les arts visuels et à en assurer la promotion à l’échelle nationale et internationale.
Partager