Événements
ÉVÉNEMENTS PASSÉS
Jeudi 20 avril 2017, de 19h à 20h30
Au Salon de lecture Jaques Kerchache, Musée du Quai Branly - Jacques Chirac
Naviguer par vibrations : Qalqalah, un Reader :
Rencontre avec Antariksa / la conversation aura lieu en anglais
A l’initiative de Bétonsalon — Centre d’art et de recherche, Villa Vassilieff et de KADIST, cette soirée reviendra sur les lignes de recherches déployées depuis trois ans dans Qalqalah, publication en ligne et bilingue conçue comme un espace de croisements qui déplace les références occidentales.
Pour cette deuxième soirée autour de Qalqalah au Salon de lecture Jacques Kerchache, Antariksa, historien et membre cofondateur de KUNCI - Cultural Studies Centre (Yogyakarta, Indonésie) présente les recherches qu’il mène en résidence à Paris dans le cadre de la Bourse de recherche Chaire Global South(s) du Collège d’études mondiales / FMSH.
Dans la continuité de sa contribution au deuxième numéro de Qalqalah, qui portait sur le commoning ou « mise en commun » décrivant le processus au cœur des systèmes d’apprentissage, de faire et de vivre ensemble, Antariksa présente l’expérience des artistes japonais installés en France au début du XXe siècle et leurs interactions avec les communautés et collectifs d’artistes, de 1914 à 1945 à Paris. Il évoque par-là même les formes de transmission d’une esthétique « occidentale » de Paris à l’Indonésie en passant par le Japon, mais aussi les modalités de cette transmission : la manière dont elle s’est effectuée et a influencé une certaine mémoire visuelle des guerres mondiales au Japon et en Indonésie.
Antariksa est historien et membre cofondateur de KUNCI - Cultural Studies Center, Yogyakarta, Indonésie – un collectif de recherche dont les intérêts convergent autour de la production du savoir, la recherche-action et l’éducation vernaculaire. Il est l’auteur de Tuan Tanah Muda : Hubungan LEKRA-Seni Rupa 1950-1965 [Tuan Tanah Kawin Muda : La relation entre art et l’Institut de la Culture Populaire 1950-1965] (CAF/IVAA, 2005). Ses principales recherches concernent l’art et la mobilité des idées en Asie du Sud-Est sous l’occupation japonaise.
Vendredi 28 octobre 2016 de 19h à 20h30
Au
Salon de lecture Jacques Kerchache, Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
Naviguer par vibrations : Qalqalah, un reader :
Rencontre avec Lotte Arndt (théoricienne, Goethe Institut Fellow à la Villa Vassilieff), Marian Nur Goni (chercheuse) et les éditrices des derniers numéros.
A partir du travail de plusieurs artistes contemporains et projets engagés dans la constitution d’archives photographiques liés à des communautés fragilisées, la chercheuse Marian Nur Goni proposera une réflexion sur les possibilités de remédier aux lacunes mémorielles par un travail sur l’image. Son intervention sera précédé par une présentation des numéros parus et prospectifs de Qalqalah, et suivie d’une discussion entre les intervenant.e.s et le public.
A l’initiative de Bétonsalon — Centre d’art et de recherche et de KADIST, cette soirée reviendra sur les lignes de recherches déployées depuis deux ans dans Qalqalah, publication en ligne et bilingue conçue comme un espace de croisements qui déplace les références occidentales. Qalqalah emprunte son titre à un texte de la commissaire cairote Sarah Rifky, dont l’héroïne éponyme, habitant un futur proche, perd graduellement la mémoire.
Lotte Arndt enseigne à l’Ecole supérieure d’art et de design de Valence depuis 2014. En 2013, elle achève sa thèse consacrée aux revues culturelles parisiennes relatives à l’Afrique. Elle a été la coordinatrice du projet de recherche artistique « Karawane » qui accompagna le montage du Pavillon Belge par Vincent Meessen et Katerina Gregos à la Biennale de Venise de 2015. Elle fait partie du groupe « Ruser l’image » et publie régulièrement autour des notions de présent postcolonial et des stratégies artistiques visant à subvertir les institutions et discours eurocentrés. Ses publications récentes incluent Crawling Doubles. Colonial Collecting and Affect (avec Mathieu K. Abonnenc et Catalina Lozano), Paris, B42, 2016 ; Hunting & Collecting. Sammy Baloji, (avec Asger Taiaksev), Brussels, Paris, MuZEE and Imane Farès, 2016 et Les revues font la culture ! Négociations postcoloniales dans les périodiques parisiens relatifs à l’Afrique (2047-2012), WVT, 2016.
Marian Nur Goni est doctorante à l’EHESS. Ses domaines de recherche portent sur l’histoire de la photographie en Afrique de l’Est (avec un intérêt particulier pour ses intersections avec l’histoire de l’anthropologie), les arts contemporains d’Afrique et leur réception en Occident et enfin les pratiques artistiques interrogeant collections historiques et archives. Elle est l’auteure de nombreux articles sur la photographie en Afrique, publiés, entre autres, dans Fotota, un blog de recherche qu’elle a fondé avec l’historienne Érika Nimis. En 2014-2015, elle a été boursière du musée du quai Branly pour la documentation des collections.
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