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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Université Paris 8 / Héritages et modalités des pratiques de co-création
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  • Évènements

    ÉVÉNEMENTS PASSÉS

    Jeudi 3 mars 2016 de 15h30 à 17h30

    Invitée : Maude Mandart, jeune artiste diplô­mée des beaux-arts de Quimper. Cette séance porte sur un projet de film qu’elle mène avec André Ferrer à propos "d’un vil­lage en bois qui fut entiè­re­ment cons­truit par des jeunes en réin­ser­tion sociale dans les années 1950 à 1969" à partir d’une sélec­tion d’archi­ves fil­mi­ques et sono­res qu’elle pré­sente.

    View of the seminary "Modalities of co-creation practices"

    Vues de la séance pré­sen­tée par Maude Mandart le 3 mars 2016 à la Villa Vassilieff.


    Jeudi 17 mars de 15h30 à 17h30

    Invitée : Véronique Goudinoux (his­to­rienne et théo­ri­cienne de l’art contem­po­rain, pro­fes­seure à l’uni­ver­sité de Lille). Elle parle de son ouvrage récem­ment publié : Oeuvrer à plu­sieurs, regrou­pe­ment et col­la­bo­ra­tions entre artis­tes (Presses Universitaires du Septentrion, 2015).


    Image : Congrès des cons­truc­ti­vis­tes et des dadaïs­tes à Weimar, sep­tem­bre 1922. Photographe inconnu. © Berlin, Bauhaus-Archiv.

    "Il n’exis­tait pas jusqu’à pré­sent d’ouvrage de syn­thèse por­tant sur les regrou­pe­ments et les col­la­bo­ra­tions entre artis­tes au cours de la période allant de la Renaissance au milieu du XX° siècle. Ce livre comble cette lacune et invente ainsi un nouvel objet, qui met en pers­pec­tive les pra­ti­ques coo­pé­ra­ti­ves et col­la­bo­ra­ti­ves des artis­tes d’hier et d’aujourd’hui et étudie diver­ses formes de socia­bi­lité élaborées avant les actuels duos ou col­lec­tifs d’artis­tes : ate­lier de pro­duc­tion et de repro­duc­tion, aca­dé­mies et contre-aca­dé­mies, confré­ries, vil­la­ges et colo­nies, société d’artis­tes, coo­pé­ra­ti­ves, com­mu­nau­tés, clubs, écoles, mou­ve­ments. Il fait également appa­raî­tre les gestes et les acti­vi­tés qui opè­rent au coeur de cer­tai­nes oeu­vres col­la­bo­ra­ti­ves (le don, le jeu ou la fête) et montre com­ment nombre des artis­tes concer­nés ont conçu de nou­vel­les moda­li­tés du tra­vail à plu­sieurs qui trou­vent des échos dans les récents appels au tra­vail col­la­bo­ra­tif. Oeuvrer à plu­sieurs, en effet, dans le champ des l’art et en dehors, inter­roge notre temps, entre petite et grande société, et sug­gère plu­sieurs modèle — fusion­nel, économique et coo­pé­ra­tif, poli­ti­que et cri­ti­que, expé­ri­men­tal — pour défi­nir les rela­tions entre les mem­bres de ces regrou­pe­ments. Situé entre his­toire de l’art, his­toire cultu­relle et anthro­po­lo­gie, cri­ti­que à l’égard d’une his­toire qui pri­vi­lé­gie le deve­nir auto­nome de l’art, le pré­sent ouvrage tente d’en ouvrir une réflexion sur les pra­ti­ques col­la­bo­ra­ti­ves contem­po­rai­nes et sur leurs pos­tu­lat sou­vent demeu­rés impli­ci­tes."

    Vue du séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création", 2016. Photo : Villa Vassilieff

    Jeudi 31 mars de 15h30 à 17h30

    Invité : Pascal Nicolas-Le Strat
    Séminaire annulé en raison de la mobi­li­sa­tion contre la Loi Travail.


    Jeudi 7 avril de 15h30 à 17h30

    Invitée : Andrea Ancira (Pernod Ricard Fellow)

    MétroBarbèsRochechou Art est le nom d’un col­lec­tif de cinéma expé­ri­men­tal fondé en 1977 par quatre artis­tes : Gaël Badaud, Teo Hernández, Jakobois et Michel Nedjar. Par une col­la­bo­ra­tion intime et une pra­ti­que com­mune à Paris, chaque membre par­vint à affir­mer et à déve­lop­per un regard et une appro­che propre du cinéma sans com­pro­met­tre la com­pli­cité du groupe. Parmi d’autres exem­ples de pro­jets artis­ti­ques col­la­bo­ra­tifs pré­sen­tés par les par­ti­ci­pants au sémi­naire, nous exa­mi­ne­rons la métho­do­lo­gie de ce col­lec­tif ainsi que des extraits de leurs réa­li­sa­tions. Nous dis­cu­te­rons ainsi la signi­fi­ca­tion et les contra­dic­tions à l’œuvre au sein des col­la­bo­ra­tions qui font l’art contem­po­rain, à la fois dans la pra­ti­que expé­ri­men­tale et dans des pra­ti­ques plus com­mu­nes de la vie quo­ti­dienne. Cette conver­sa­tion fera partie inté­grante du projet de recher­che qu’Andrea Ancira déve­loppe à la Villa Vassilieff tout au long de sa rési­dence.
    Plus d’infor­ma­tions ici.

    Le blog du sémi­naire : http://www.arpla.fr/mu/crea­tions­col­lec­ti­ves/



    Vues de la séance du jeudi 7 avril avec Andrea Ancira, rési­dente du Pernod Ricard Fellowship à la Villa Vassilieff.


    Jeudi 27 octobre de 15h30 à 17h30

    À la Villa Vassilieff

    MODALITÉS DES PRATIQUES DE CO-CRÉATION : L’ORALITÉ
    Avec Géraldine Gourbe

    Vidéogrammes du film Womanhouse de Johanna Demetrakas, 1972-1974, Le peuple qui manque éditions.

    Dans la pers­pec­tive de la récente publi­ca­tion en fran­çais aux éditions Shelter Press/ESAAA, du livre In the Canyon, Revise the Canon, Savoir uto­pi­que, péda­go­gie radi­cale et artist-run com­mu­nity art space en Californie du sud, coor­don­née par Géraldine Gourbe, nous lui avons pro­posé de venir nous pré­sen­ter ses recher­ches. Nous nous arrê­te­rons en par­ti­cu­lier sur les séan­ces de "cons­cious­ness rising" ou "groupe de pris de cons­cience" pra­ti­quées dans le contexte des mou­ve­ments fémi­nis­tes et de leur impact/et usage à la fois mili­tant, péda­go­gi­que et artis­ti­que. L’acti­viste éco-fémi­niste Starhawk décrit ainsi cette pra­ti­que : "Le groupe choi­sit un sujet […]. Nous nous met­tons en cercle. Chaque per­sonne parle tour de rôle. […] Nous par­lons à partir de notre expé­rience per­son­nelle. Quand le cercle est fini, nous avons une dis­cus­sion ouverte sur les traits com­muns et les dif­fé­ren­ces entre nous. À partir de cette dis­cus­sion, nous pou­vons déve­lop­per une ana­lyse." (Rêver l’obs­cure, Femmes, magie et poli­ti­que, Éditions Cambourakis, 1982, 2015).

    Géraldine Gourbe est phi­lo­so­phe et cher­cheure indé­pen­dante. Elle a obtenu un doc­to­rat en esthé­ti­que – sou­tenu par une bourse de la DMTS, Ministère de la Culture – sur l’esthé­ti­que poli­ti­que de la Womanhouse et Woman’s Building ini­tiés par Judy Chicago à Los Angeles, de 1970 à 1980 à l’Université de Nanterre/Paris Grand-Ouest. Elle a ensei­gné l’esthé­ti­que à l’Ecole Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy, à Sciences Po, aux Beaux-Arts de Marseille et l’Université de Metz. Avec le sou­tien de l’Institut fran­çais, du CNAP, des ser­vi­ces cultu­rels de l’Ambassade France à New York, elle a coor­donné (ver­sion anglaise) In the Canyon, Revise the Canon : uto­pian know­ledge, radi­cal peda­gogy and Artist-run Community Art Space in Southern California publié par Shelter Press/ESAAA. Elle écrit actuel­le­ment un ouvrage sur Allan Kaprow et la côte ouest nord-amé­ri­caine, inti­tulé Kaprow, Californien ou l’inser­vi­tude volon­taire, col­lec­tion FAMA diri­gée par Xavier Douroux, Presses du réel. Elle a co-dirigé avec Dorothée Dupuis le pro­gramme et l’expo­si­tion sur l’héri­tage de l’auteure Kathy Acker, K. Acker : The Office, Triangle, Marseille. Elle a été lau­réate avec Florence Ostende d’une allo­ca­tion recher­che-cura­to­riale à partir des col­lec­tions du CNAP autour du sujet la contre-culture en France de 1947-1964. Elle est com­mis­saire asso­ciée avec Florence Ostende pour l’expo­si­tion Ecole(s) de Nice, MAMAC Nice, com­mis­sa­riat géné­ral Hélène Guenin, dans le cadre des 40 ans du Centre Pompidou, été 2017.

    Vue du séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création", 2016. Crédit photo : Villa Vassilieff.

    Jeudi 10 novembre 2016 de 15h30 à 17h30

    À la Villa Vassilieff

    MODALITÉS DES PRATIQUES DE CO-CRÉATION
    Avec Camille Louis

    Autour de la table, Nantes, Théâtre Universitaire, Janvier 2012. Photo : Mathieu Bouvier.

    Développant depuis plu­sieurs années une pra­ti­que dra­ma­tur­gi­que à la fron­tière de plu­sieurs ter­ri­toi­res (entre phi­lo­so­phie et enga­ge­ment poli­ti­que ; entre confé­rence, per­for­mance, dis­po­si­tif conver­sa­tion­nel et ins­tal­la­tion sonore…), Camille Louis nous pré­sen­tera com­ment, dans son tra­vail et tout par­ti­cu­liè­re­ment dans celui qu’elle mène avec le col­lec­tif kom.post (dont elle est, avec Laurie Bellanca, la co-créa­trice) une atten­tion par­ti­cu­lière est donnée au spec­ta­teur-contri­bu­teur. Partant du cons­tat que bon nombre de dis­po­si­tifs dits “par­ti­ci­pa­tifs” consis­tent bien sou­vent à attri­buer des “parts” iden­ti­fiés à des fonc­tions et des capa­ci­tés, son tra­vail tente plutôt de suivre la ligne de la dési­den­ti­fi­ca­tion et de la recom­po­si­tion de sub­jec­ti­vi­tés et de commun, à partir des pra­ti­ques dis­tinc­tes qui, ensem­ble, font “l’expé­rience artis­ti­que”. On nomme « expé­rience » ce qui se com­pose au croi­se­ment des hété­ro­gè­nes (Spinoza, Deleuze) ; ce qui se tisse le long des arti­cu­la­tions entre celui qui voit, qui agit en voyant ou qui voit en agis­sant. La dra­ma­tur­gie expé­ri­men­tale consis­te­rait-elle donc à mettre en place des espa­ces, au croi­se­ment de la pro­po­si­tion et de la récep­tion artis­ti­ques, au sein des­quels peut se per­ce­voir autre­ment ce que l’on nomme action ? En leur sens pre­miers, “drama” signi­fie “action” et “ergon” créa­tion. La drama-turgie qui s’invente en un temps dit de « crise de l’action » et de « fin de la poli­ti­que » peut-elle trou­ver dans les dis­po­si­tifs expé­ri­men­taux la pos­si­bi­lité de rou­vrir ce qui, entre nous et en nous, conti­nue d’agir et d’ins­crire des recom­po­si­tions poli­ti­ques à partir de la redis­tri­bu­tion des capa­ci­tés et des fonc­tions ?

    Ouvrir de tels ques­tion­ne­ments consiste déjà à ouvrir une conver­sa­tion et à ouvrir ce que l’on entend par conver­sa­tion. Ni un dia­lo­gue, ni une dis­pute, ni un dis­cours par­tagé, la conver­sa­tion avance en ren­ver­sant (sens de « conver­sare »). Elle retourne la dis­tri­bu­tion des corps et des espa­ces pour, le long des voix par­ta­gées donner une « cor­po­ra­lité » (nom d’un des pro­jets de kom.post qui sera évoqué) à ce qui se cons­truit dans « l’entre » d’un échange comme d’une expé­rience.

    De tout ceci, et dans la col­la­bo­ra­tion de l’inter­ve­nante avec les étudiants et autres pré­sents, nous conver­se­rons.

    Née en 1984, Camille Louis est à la fois artiste dra­ma­turge, co-ini­tia­trice du col­lec­tif inter­na­tio­nal kom.post (com­posé de cher­cheurs, artis­tes et acti­vis­tes) et doc­teure en phi­lo­so­phie, ensei­gnant dans les Universités de Paris 7 et Paris 8. Ses recher­ches se situent au croi­se­ment de l’art et de la poli­ti­que et elles s’incar­nent dans des pro­po­si­tions dra­ma­tur­gi­ques de types divers qui visent, tou­jours, à modi­fier les condi­tions de per­cep­tion de ce que l’on nomme « action » (drama). Cette exi­gence cir­cule des nom­breux arti­cles et essais qu’elle a publiés en France prin­ci­pa­le­ment, aux confé­ren­ces per­for­ma­ti­ves pré­sen­tées dans de mul­ti­ples uni­ver­si­tés ou fes­ti­vals inter­na­tio­naux, en pas­sant par dif­fé­rents dis­po­si­tifs artis­ti­ques mon­trés dans de pres­ti­gieux fes­ti­vals à tra­vers le monde. Les tra­vaux artis­ti­ques de Camille Louis ont notam­ment été mon­trés au fes­ti­val d’Avignon, fes­ti­val TanzImAugust de Berlin, Biennale de Moscou, fes­ti­val MIR d’Athenes, Idance à Istanbul, Festival International de Buenos Aires et, pour l’année 2017, fes­ti­val Experimenta Sur de Bogota. Pour la saison 2016-2017, elle est dra­ma­turge asso­ciée de la Maison du spec­ta­cle vivant, La Bellone à Bruxelles et elle vit et tra­vaille entre Athènes, Bruxelles et la Colombie.

    Vue du séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création", 2016. Crédit photo : Villa Vassilieff.

    Jeudi 1er décembre 2016

    À la Villa Vassilieff

    MODALITÉS DES PRATIQUES DE CO-CRÉATION
    Avec Marie Fraser

    Devora Neumark, Présence, 1997, Photo : Mario Belisle.

    Cinq ques­tions fon­da­men­ta­les sur la col­la­bo­ra­tion et la par­ti­ci­pa­tion en art

    Dans une pers­pec­tive cri­ti­que visant à défi­nir les pra­ti­ques artis­ti­ques col­la­bo­ra­ti­ves et par­ti­ci­pa­ti­ves, il s’agira de réflé­chir à cinq ques­tions fon­da­men­ta­les : la convi­via­lité et le consen­sus versus l’anta­go­nisme et le conflit ; le faible coef­fi­cient de visi­bi­lité d’œuvres qui non seu­le­ment sont por­tées à s’effa­cer en raison de leur déma­té­ria­li­sa­tion mais aussi en raison de leur « extra­dis­ci­pli­na­rité », voire leur retrait du monde l’art ; l’effi­ca­cité sociale et poli­ti­que d’œuvres fon­dées sur des gestes qui ten­dent à se confon­dre avec le quo­ti­dien et à dis­pa­raî­tre sans même lais­ser de traces ; l’occu­pa­tion et la résis­tance de ces pra­ti­ques face à un espace public de plus en plus pri­va­tisé, spec­ta­cu­laire et contrôlé ; et enfin, le risque et l’échec inhé­rents à la col­la­bo­ra­tion, à son impré­vi­si­bi­lité et au pro­ces­sus de négo­cia­tion qui peut s’étendre sur une longue période de temps.

    Marie Fraser est pro­fes­seure en art contem­po­rain et muséo­lo­gie à l’Université du Québec à Montréal depuis 2007. Elle été conser­va­trice en chef au Musée d’art contem­po­rain de Montréal, entre 2010 et 2013, et cura­trice de l’expo­si­tion du col­lec­tif BGL dans le Pavillon du Canada pour la 56e bien­nale de Venise, en 2015. Depuis 1997, elle mène une recher­che sur les pra­ti­ques rela­tion­nel­les et les inter­ven­tions artis­ti­ques dans l’espace public. Plusieurs arti­cles, cata­lo­gues d’expo­si­tion, col­lo­ques, confé­ren­ces et direc­tions de thèses et de mémoi­res y ont contri­bué, ainsi que plu­sieurs expo­si­tions : Sur l’expé­rience de la ville, 1997 ; Gestes d’artis­tes, 2001, en col­la­bo­ra­tion avec Artists’ Space, New York, et La demeure, 2002.

    Vue du séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création", 2016. Photo : Villa Vassilieff

    Jeudi 8 décembre 2016

    À la Villa Vassilieff

    MODALITÉS DES PRATIQUES DE CO-CRÉATION
    Avec Zheng Bo

    Zheng Bo, Pteridophilia (capture d’écran vidéo), 2016.

    Titre : Les Plantes comme Alliées Politiques

    L’artiste chi­nois Zheng Bo est actuel­le­ment en rési­dence à la Villa Vassilieff dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship. Son projet inter­roge le lien entre les partis poli­­ti­­ques comme force per­­sis­­tante malgré notre mépris, et les herbes comme force écologique irré­­pres­­si­­ble malgré notre inconfort. En répé­tant de manière récur­rente cette ques­tion : quel fut le rôle des mau­vai­ses herbes dans la fon­da­tion du Parti des Jeunes Communistes Chinois à Paris dans les années 1920, Zheng Bo entend com­plexi­fier l’his­toire du Parti Communiste Chinois en vou­lant créer des ponts avec les ori­gi­nes de la crise écologique actuelle en Chine.

    Dans la seconde phase de son projet, en conver­sa­tion avec des socio­lo­gues, des scien­ti­fi­ques et des bota­nis­tes à Paris, Zheng Bo conti­nue d’ima­gi­ner un parti poli­ti­que post-humain appelé "Weed Party". A tra­vers son tra­vail, il se demande quelle serait la forme de ce parti fictif idéo­lo­gi­que, orga­ni­sa­tion­nel et émotionnel et en quoi dif­fé­re­rait-il des partis com­mu­nis­tes passés. Ce projet a ini­tia­le­ment été crée à Shanghai sous le titre de Weed Party : Shanghai (2014-2015). Il s’inté­res­sait alors à l’empreinte bota­ni­que du Parti Communiste Chinois à Shanghai. Le Weed Party : Taipei se concen­trait quant à lui sur l’impact écologique du repli du Parti National en Chine et à Taiwan en 1949. A Paris, ce tra­vail s’est notam­ment déve­loppé à tra­vers un pre­mier work­shop en juin et va se pour­sui­vre lors d’un deuxième work­shop en décem­bre avec l’École du Breuil.

    Le but de ce projet est de repen­ser la notion d’inter­na­tio­na­lisme et d’étendre la notion d’alliance inter­na­tio­nale dans les clas­ses socia­les pour y incor­po­rer d’autres maniè­res de tra­vailler. Pour le sémi­naire " Héritages et moda­li­tés des pra­ti­ques de co-créa­tion", Zheng Bo pro­pose de se concen­trer sur l’idée d’égalité : de quelle manière pou­vons nous trai­ter les plan­tes comme nos égales ? Comment pou­vons-nous co-créer avec les plan­tes ?

    Chaque étudiant est invité à appor­ter une plante pour le sémi­naire et à regar­der ce docu­­men­­taire avant la séance du 8 décem­bre.

    Le sémi­naire se tien­dra excep­tion­nel­le­ment dans l’ate­lier Pernod Ricard à la Villa Vassilieff. Cette ses­sion est ouverte aux étudiants de Paris 8 uni­que­ment.

    Zheng Bo (né en 1974 à Pékin) déve­­loppe une pra­­ti­­que artis­­ti­­que socia­­le­­ment enga­­gée depuis 2003. Il a tra­­vaillé dans des com­­mu­­nau­­tés variées, notam­­ment le Queer Cultural Center à Pékin et avec les aides domes­­ti­­ques phi­­lip­­pi­­nes à Hong Kong. Ses pro­­jets par­­ti­­ci­­pa­­tifs ont été expo­­sés dans de nom­­breu­­ses ins­­ti­­tu­­tions publi­­ques en Chine et à l’étranger. Il a reçu le prix d’excel­­lence du Hong Kong Museum of Art en 2005, et un prix du jury du Singapore Art Museum en 2008. Depuis 2013, il tra­­vaille sur les mau­­vai­­ses herbes comme manière de penser l’écologie et la poli­­ti­­que en Chine. Il est diplômé d’un doc­­to­­rat en études visuel­­les et cultu­­rel­­les de l’Université de Rochester, a ensei­­gné à la Chine Academy of Art de 2010 à 2013, et ensei­­gne actuel­­le­­ment à la School of Creative Media, à la City University de Hong Kong.

    Séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création" avec les étudiants de Paris 8 reçus par Zheng Bo dans l’atelier Pernod Ricard, 2016.
    Séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création" avec les étudiants de Paris 8 reçus par Zheng Bo dans l’atelier Pernod Ricard, 2016.
    Séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création" avec les étudiants de Paris 8 reçus par Zheng Bo dans l’atelier Pernod Ricard, 2016.
    Séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création" avec les étudiants de Paris 8 reçus par Zheng Bo dans l’atelier Pernod Ricard, 2016.
    Séminaire "Héritages et modalités des pratiques de co-création" avec les étudiants de Paris 8 reçus par Zheng Bo dans l’atelier Pernod Ricard, 2016.

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