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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Sojung Jun / Pernod Ricard Fellow 2016
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  • Événements

    Du 14 janvier au 18 mars 2017

    Exposition Tell me the story of all these things. Beginning whe­re­ver you wish, tell even us.

    Vue de l’exposition « Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us. », Villa Vassilieff, Paris, 2017. Avec les œuvres de Rose Lowder et Sojung Jun. Courtesy des artistes. Image : Aurélien Mole.
    Vue de l’exposition « Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us. », Villa Vassilieff, Paris, 2017. Avec les œuvres de Rose Lowder et Sojung Jun. Courtesy des artistes. Image : Aurélien Mole.

    Autour de Sojung Jun, Pernod Ricard fellow en rési­­dence à la Villa Vassilieff, Tell me the story of all these things. Beginning whe­­re­­ver you wish, tell even us. aborde l’expé­­rience du dépla­­ce­­ment et des sen­­ti­­ments qui y sont asso­­ciés tels que la per­­cep­­tion du seuil entre l’inté­­rieur et l’exté­­rieur, la cons­­cience d’une iden­­tité mou­­vante et mul­­ti­­ple ou encore les affects nés de l’éloignement ou de l’inten­­sité de la proxi­­mité.
    L’expo­si­tion emprunte son titre à Dictée, roman auto­­bio­­gra­­phi­­que expé­­ri­­men­­tal écrit par Theresa Hak Kyung Cha en 1982 et qui repré­sente une impor­­tante source d’ins­­pi­­ra­­tion pour Sojung Jun. Dans ce texte, l’artiste coréenne évoque son expé­­rience de l’exil – en dif­­fé­­ren­­tes lan­­gues et en com­­bi­­nant texte et images dans une variété de regis­­tres nar­­ra­­tifs, au tra­­vers des his­­toi­­res de plu­­sieurs femmes asso­­ciées aux neufs muses de la mytho­­lo­­gie grec­­que. Ce dense enche­­vê­­tre­­ment de récits indi­­vi­­duels de cir­­cu­­la­­tions et de migra­­tions est le projet même de l’expo­­si­­tion Tell me the story of all these things.
    Plus d’infor­ma­tions ici.

    +++

    Samedi 25 février 2017

    Performance Interval. Recess. Pause.

    Theresa Hak Kyung Cha, « Dictée », livre d’artiste, 1982. Courtesy de l’Estate Theresa Hak Kyung Cha.
    Tournage de la vidéo de Sojung Jun en cours de pro­duc­tion dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship. Performance de la danseuse et chorégraphe Olivia Lioret à la Villa Vassilieff, 25 février 2017. Image : Victorine Grataloup.
    Tournage de la vidéo de Sojung Jun en cours de pro­duc­tion dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship. Performance de la danseuse et chorégraphe Olivia Lioret dans l’exposition "Tell me the story of all these things. Beginning wherever you wish, tell even us." à la Villa Vassilieff, 25 février 2017. Image : Victorine Grataloup.

    L’artiste coréenne Sojung Jun, en rési­dence à la Villa Vassilieff dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship, invite la dan­seuse et cho­ré­gra­phe Olivia Lioret à inter­pré­ter une page du roman expé­ri­men­tal Dictée de Theresa Hak Kyung Cha, qui donne son titre à l’expo­si­tion Tell me the story of all these things.

    La réfé­rence à Dictée – qui inter­roge mémoire et déra­ci­ne­ment au cours de l’explo­ra­tion de neuf his­toi­res de femmes – struc­ture en effet la vidéo de Sojung Jun en cours de pro­duc­tion à Paris, qui se pen­chera sur l’exil d’enfants coréens adop­tés en France. Pendant qua­rante ans, depuis la pre­mière adop­tion en 1958, la Corée du Sud a en effet eu mas­si­ve­ment recours à l’adop­tion inter­na­tio­nale. Une dizaine de mil­liers d’enfants coréens ont ainsi été adop­tés en France, second pays d’accueil après les États-Unis. Dans son film, Sojung Jun se penche sur les sou­ve­nirs visuels, sono­res, olfac­tifs et gus­ta­tifs que gar­dent de la Corée quel­ques unes de ces per­son­nes adop­tées en France, et s’inté­resse aux moda­li­tés de cons­truc­tion d’une mémoire sen­so­rielle indi­vi­duelle et col­lec­tive.
    Pour ce temps public du tour­nage de Sojung Jun, Olivia Lioret inter­prète une page de Dictée signi­fi­ca­ti­ve­ment tirée de la sec­tion du roman mise sous l’égide d’Érato, muse de la poésie lyri­que. Dans l’œuvre de Cha, « les mots devien­nent des images men­ta­les, les images men­ta­les des sons, les sons des images fil­mées, les images fil­mées des images fixes, les images fixes des moments de mémoire » (Elvan Zabunyan, Theresa Hak Kyung Cha. Berkeley - 1968). Il s’agit de même, au cours de la per­for­mance à la Villa Vassilieff, de faire des mots de Cha des mou­ve­ments au tra­vers des répé­ti­tions et varia­tions d’une phrase cho­ré­gra­phi­que d’Olivia Lioret, puis de ces mou­ve­ments filmés par Sojung Jun des images en mou­ve­ment qui entre­ront dans son film en réso­nance avec les témoi­gna­ges des hommes et femmes d’ori­gine coréenne adop­tés en France et ren­contrés au cours de sa rési­dence.

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