Evénements
Mardi 19 septembre
11h
La vie des plantes
Soin quotidien des plantes de la Villa Vassilieff. Café et thé à disposition.
11h – 17h
MUSEUM OF/AS RESISTANCE
Atelier et présentation publique
Avec les participant.e.s du MA Curatorial Practice programme, Faculty of Fine Art, Music and Design, Université de Bergen, dont Sara Greavu, Torill Østby Haaland, Rick Herron, Rose Jepkorir Kiptum, Tatiana Lozano, Mack McFarland, Eszter Szakács, Tove Aadland Sørvåg, Hanns Lennart Wiesner et Anne Szefer Karlsen (Associate Professor). Invitée : Nataša Petrešin-Bachelez
L’atelier et la présentation publique reçoivent le soutien de la Curatorial Practice, Faculty of Fine Art, Music and Design, Université de Bergen.
13h – 14h
Déjeuner partagé
18h – 21h
LANCEMENT DE LA PERMANENCE
COCKTAILS, PLAYLISTS & PLANTES VERTES
Mercredi 20 septembre
11h – 13h
Ghost Marmalade
Organisé par Council
(sur invitation uniquement)
13h – 14h
Déjeuner partagé
13h – 16h
Rendez-vous de travail
14h30 – 16h30
Atelier de pratique artistique pour les enfants
(inscriptions closes)
Jeudi 21 septembre
13h – 14h
Déjeuner partagé
Vendredi 22 septembre
10h30 – 18h30
Rendez-vous de travail
13h – 14h
Déjeuner partagé
17h – 19h
Feeling Uneasy - On Aesthetics of Transgression
Projection et discussion proposées par Marie Sophie Beckmann (Goethe Institut Fellow 2017). En anglais.
« Puisqu’il n’y a pas de vie après la mort, le seul enfer est l’enfer de la prière, de l’obéissance aux lois, de la soumission face à l’autorité, le seul paradis est le paradis du péché, de la rébellion, celui où l’on se marre, où l’on baise et on l’on enfreint autant de règles que possible. Cet acte de courage s’appelle la transgression. » (Nick Zedd, Manifeste du cinéma de la transgression, 1985)
Introduction aux films, écrits, à la musique et à l’art qui ont émergé de la culture underground new-yorkaise autour des années 80, et invitation à discuter de la transgression et de l’excès comme stratégies de résistance.
Samedi 23 septembre
11h – 12h30
COMMUNICATIONS ET COLLABORATIONS DANS LA NATURE
Conférence et discussion avec Jean-Philippe Varin (dresseur animalier)
Tout ce qui vit ou pousse communique en permanence, et nous sommes une espèce animale parmi toutes celles qui vivent sur la terre. Afin de pouvoir se nourrir, vivre en sécurité, se reproduire ou encore étendre son territoire, toute espèce doit pouvoir analyser son environnement pour faire des choix d’évolution et d’adaptation, mais aussi communiquer sur ce choix pour arriver à ses fins. Cela est particulièrement flagrant chez les espèces grégaires (comme la notre), qui, dès qu’il y a un problème ou un objectif, le traitent avec une rapidité et une efficacité fabuleuse. La transmission des informations, les répartitions des charges, et les ordres d’exécutions laissent perplexes et admiratifs, aussi bien les programmateurs de logiciels que les régisseurs de grands complexes. Les espèces animales vivant en groupes (fourmis, abeilles, babouins, bancs de poissons ou d’étourneaux…) fonctionnent de façon parfaitement coordonnée même devant un problème improbable. Elles communiquent et s’autoprotègent constamment. Lors de cette conférence, nous verrons comment ces modes de communication et d’entraide peuvent servir de modèle pour les humains.
Nombre de places limité. Sur inscription uniquement : publics (at) betonsalon.net ou +33.(0)1.43.25.88.32
13h – 14h
Déjeuner partagé
15h – 16h45
Discussion avec Flora Katz (critique d’art, curatrice et chercheuse)
L’Editathon Art+Feminisms et les ateliers Le présent de nos savoirs sont un projet artistique et politique où il s’agit d’agir collectivement sur la plateforme wikipédia pour réduire des inégalités identitaires. Quel a été le rôle des artistes dans ce processus ? Quelles méthodes ont été mises en place, et à quels problèmes un curateur fait face lorsqu’il traite de politiques identitaires dans une institution, et avec des artistes ?
Après une présentation du projet, il s’agira de partager ces questionnements avec les personnes présentes.
17h – 19h
Engagement des intellectuels : un problème du XXe siècle - et aujourd’hui ?
Discussion avec Patrice Maniglier (philosophe, Maître de conférences à l’Université Paris Nanterre. Il a notamment dirigé le numéro des Temps Modernes "Nuit debout et notre monde" (n°681, 2016).)
Le XXe siècle a été présenté comme le "siècle des intellectuels". Depuis fleurissent d’innombrables ouvrages où on se demande où sont donc les intellos d’antan. Mais c’est peut-être que ces figures que sont l’intellectuel, l’engagement, ne sont pas des entités éternelles mais des manières d’avoir prise sur un temps particulier, autrement dit des mots datés. Mais en ce cas, comment penser l’articulation entre le combat politique et le travail scientifique, philosophique, artistique, littéraire ?
Mardi 26 septembre
13h – 14h
Déjeuner partagé
16h – 18h
Conversation avec Léopold Lambert (The Funambulist), Sinthujan Varatharajah (doctorant en géographie politique) & Eve Chabanon (artiste). En anglais.
Mercredi 27 septembre
11h – 15h
Rendez-vous de travail de l’équipe de la Villa.
Le public est invité à prêter l’oreille à ce qui reste d’ordinaire dissimulé dans les bureaux.
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13h – 14h
Déjeuner partagé
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19h30 – 22h
La friche urbaine disputée
Projection du documentaire La friche de Magali Roucaut suivie d’une discussion avec Magali Roucaut (réalisatrice), Catherine Visser (architecte), Sébastien Penfornis (architecte)
Alors que Paris se “réinvente” et cherche à dépasser ses frontières, d’anciens sites industriels à sa périphérie sont redécouverts et s’ouvrent à des plans d’aménagement immobilier ou de nouveaux espaces publics. Ces soi-disant terrains vagues étaient, il n’y a pas si longtemps, des lieux de travail, vidés de leurs capacités productives par les processus globaux de changement économique. Pour certains, cela crée un espace précieux d’expérimentation en urbanisme et de création de nouveaux paysages publics, mais pour ceux qui étaient employés sur le site, cela représente une marginalisation violente de la ville.
En réponse au film de Magali Roucaut La friche, la discussion du panel portera sur la nature disputée des friches parisiennes, interrogeant tant les nouveaux types de valeurs et de formes de vie publique qu’elles peuvent apporter à Paris que la perte et la discontinuité qui en résulte pour créer ces nouvelles opportunités. La question sera aussi posée de savoir si et comment les communautés qui occupent ces sites de manière informelle à l’heure actuelle peuvent trouver leur place dans le futur qui est construit sur ces sites.
Plus d’information ici.
Cet événement est à l’initiative de Catherine Visser dans le cadre de son séjour de recherche à Paris pour le projet Global Street mené par Saskia Sassen au sein de la chaire Villes Globales au Collège d’études mondiales, FMSH. Avec le soutien du Collège d’études mondiales, FMSH.
Jeudi 28 septembre
13h – 18h
Make A Living
Avec Alessandro Gallicchio (Docteur en histoire de l’art contemporain) et Magali Le Mens (Maitre de conférence en art contemporain à l’université de Genève)
Make A Living propose une expérience collective pour tenter de découvrir, explorer et analyser différents modèles de résistance. Prenant l’exemple historique de Montparnasse et de l’Ecole de Paris, nous développerons une réflexion diachronique sur le pouvoir évocateur de la micro-histoire. Nous discuterons d’exemples de banquets, de fêtes et de ventes en tant que stratégies de survie à la fois intimes et joyeuses.
Nombre de places limité. Sur inscription uniquement à l’accueil de la Villa, au 01 43 25 88 32 ou par email : publics (at) villavassilieff (dot) net
13h – 14h
Déjeuner partagé
Make A Living / La Cantine de Marie Vassilieff
Réactivation du Banquet de Marie Vassilieff (sur une proposition d’Alessandro Gallicchio)
Nombre de places limité. Sur inscription uniquement à l’accueil de la Villa, au 01 43 25 88 32 ou par email : publics (at) villavassilieff (dot) net
14 – 15h
Make A Living / Discussion : Géographie de la crise
En anglais.
15h – 18h
Make A Living / Promenade à travers Montparnasse
Vendredi 29 septembre
13h – 14h
Déjeuner partagé
Samedi 30 septembre
11h - 13h
Rendez-vous de travail
Le public est invité à prêter l’oreille à ce qui reste d’ordinaire dissimulé dans les bureaux.
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13h – 14h
Déjeuner partagé
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17h – 18h
RANDO TRAM
Plus d’informations et inscriptions ici.
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17 - 19h
No hospitality, but Bar
Une proposition d’Atsushi Sugita (critique d’art, directeur de l’espace alternatif ’art & river bank’ à Tokyo, professeur à l’université d’art et de design Joshibi)
"Ce bar a déjà ouvert quelques fois au Japon. Il a pour but la création d’un lieu où l’on puisse se parler de manière plus détendue, comme dans des coulisses, à une station de bus, dans la rue, dans un bar justement, et ainsi de suite. “Finalement, il ne s’agit que de créer des situations d’être ensemble”, voilà qui est régulièrement pointé du doigt par certaines critiques de l’esthétique relationnelle. Est-ce juste ? Parfois, nous nous asseyons au restaurant dans un pays étranger, entourés de personnes parlant une langue qui nous est inconnue. Ils nous reconnaissent, et nous aussi. N’est-ce pas significatif ? Au contraire, on pourrait se demander : “Les personnes qui se retrouvent au même endroit doivent-elles vraiment faire quelque chose” ? Pour Maurice Blanchot, lorsqu’une communauté ambitionne de devenir fonctionnelle, elle commence à pourrir. Alphonso Lingis s’est interrogé sur la possibilité d’une communauté qui n’aurait rien eu en commun. Il nous faut repenser l’idée d’être ensemble depuis des points de vue différents. C’est à cela que ce bar servira. Il n’y a pas d’hospitalité, mais un bar. Où l’on ne sert que des cocktails originaux. Ce sera un catalyseur de conversations et de silences. Oubliez les communautés auxquelles vous appartenez, et imaginez maintenant que vous êtes un.e étranger.e…"
Atsushi Sugita
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