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    • Les artistes

    Kerry Downey en collaboration avec Joanna Seitz, Image tirée de To Do List, 2012-2014, vidéo monocanal, 17:26, avec Jen Rosenblit, © Courtesy de l’artiste.

    Kerry Downey et Joanna Seitz

    Kerry Downey (n. 1979 à Ft. Lauderdale) est un.e artiste inter­dis­ci­pli­naire et un.e éducateur.rice basé.e à New York. Son tra­vail explore le rela­tion­nel, en étudiant les dif­fé­ren­tes maniè­res que nous avons d’habi­ter nos corps et d’accé­der à une forme de pou­voir. Sa pra­ti­que intè­gre la vidéo, la gra­vure, la pein­ture, le dessin, l’écriture et la per­for­mance.

    Iel a récem­ment eu une expo­si­tion per­son­nelle à Bureau of General Services-Queer Division à New York et à CAVE, Détroit. Sa pre­mière publi­ca­tion majeure We col­lect toge­ther in a net a été impri­mée par Wendy’s Subway en 2019. Downey a aussi montré son tra­vail au Queens Museum, Flushing, NY ; au Hessel Museum du Bard College, Annandale, NY ; à Danspace Project, New York, NY ; au Knockdown Center, Maspeth, NY ; au Drawing Center, New York, NY ; à Cooper Cole, Toronto, CA, et à Taylor Macklin, Zurich, CH. Downey est béné­fi­ciaire de la bourse Joan Mitchell Foundation Emerging Artist et de la bourse Foundation for Contemporary Arts. Iel a été rési­dent.e de la Skowhegan School of Painting and Sculpture, Madison, ME ; de la Triangle Arts Association, Brooklyn, NY ; SHIFT à EFA Project Space, New York, NY ; the Drawing Center’s Open Sessions, New York, NY ; Real Time and Space, Oakland, CA ; et le Vermont Studio Center, Johnson, VT. Downey a par­ti­cipé au pro­gramme Queer/Art/Mentorship en 2013. Son tra­vail a été publié dans Artforum, The Brooklyn Rail, et The Washington Post. Downey est titu­laire d’un BA du Bard College et d’un MFA du Hunter College.

    Joanna Seitz (n. 1977, Virginia) est une artiste desi­gneuse vivant et tra­vaillant à New York. Joanna est titu­laire d’un BFA de la Virginia Commonwealth University et d’un MFA du Hunter College. Elle tra­vaille la pho­to­gra­phie, la vidéo, la scé­no­gra­phie, l’ins­tal­la­tion, la per­for­mance et la publi­ca­tion. Ses expo­si­tions récen­tes ont eu lieu dans des espa­ces tels que : Art Gallery of Guelph (Ontario), Interstate Projects (Brooklyn), Cave (Detroit), Taylor Macklin (Zurich), REVERSE gal­lery (Brooklyn), Lynch Tham (NYC), Picturefarm (Brooklyn), le Hessel Museum du Bard College (NY), Columbia University (NY), NURTUREart (Brooklyn).

    Lou Masduraud

    Lou Masduraud, Bureau des pleurs, 2019, Biennale de Lyon.

    Lou Masduraud (n. 1990 à Montpellier), vit et tra­vaille à Genève. Dans son tra­vail, elle ana­lyse, modi­fie et met en scène les habi­tu­des col­lec­ti­ves nor­ma­ti­ves, de manière à révé­ler les rela­tions de pou­voir et de désir qui les sous-ten­dent et pro­vo­quent des vio­len­ces sys­té­mi­ques. Combinant la sculp­ture, l’ins­tal­la­tion et la per­for­mance dans un voca­bu­laire formel qui emprunte au gro­tes­que comme au poé­ti­que, l’artiste crée des mondes fan­tas­ma­go­ri­ques alter­na­tifs aux réa­li­tés domi­nan­tes et pro­pose l’expé­rience de cette trans­fi­gu­ra­tion du quo­ti­dien comme une pre­mière forme d’émancipation.

    Lou Masduraud a notam­ment pré­senté son tra­vail à la Biennale de Lyon ; à la Fondation d’entre­prise Ricard ; au MAC de Lyon ; à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin ; à la Kunsthalle Basel ; à la Biennale de Moscou ; à la Kunsthaus Hamburg ; au Kunstmuseum de Luzern ; au Parc Saint Leger de Pougues-les-Eaux et lors d’expo­si­tions en duo avec Antoine Bellini, à la Cité des scien­ces et de l’Industrie en 2018 ; à Hard Hat à Genève en 2017 ; à La BF15 à Lyon en 2016. Lou Masduraud a tra­vaillé en rési­dence au Centre d’Art Contemporain - Ujazdowski Castle à Varsovie en 2016 ; à Titanik, à Turku en Finlande en 2017 ; à SummerLake à l’ESAAA d’Annecy en 2015 et à la Maison des Arts du Grütli à Genève en 2015.

    Maria Toumazou

    Maria Toumazou, Vue d’installation. Fair-face Elysée, Exposition personnelle, an Off-site project by Thkio Ppalies, Nicosia, 2018.

    Maria Toumazou (n. 1989 à Nicosie), vit et tra­vaille à Nicosie et Francfort. Dans sa pra­ti­que, qui se déve­loppe prin­ci­pa­le­ment sous la forme de sculp­tu­res et de textes, elle décons­truit “la culture contem­po­raine et tra­di­tion­nelle chy­priote du tra­vail, incar­nant des thèmes per­son­nels et poli­ti­ques.” Un des fils conduc­teurs de sa pra­ti­que est l’inté­rêt qu’elle porte aux objets et à leurs formes, lorsqu’elles ouvrent un cadre d’usage alter­na­tif. Elle porte aussi une atten­tion par­ti­cu­lière aux espa­ces, grou­pes de per­son­nes et occur­ren­ces où émergent de l’auto­no­mie et une refonte des valeurs et obli­ga­tions pré­do­mi­nan­tes et invi­si­bles.

    Au fil des années, Maria Toumazou a inté­gré à sa pra­ti­que artis­ti­que, la créa­tion de pro­jets col­la­bo­ra­tifs qui peu­vent eux-mêmes être consi­dé­rés comme des modè­les de pro­duc­tion indé­pen­dants. En 2013, elle a co-fondé Neoterismoi Toumazou (Neo Toum), un espace et un col­lec­tif à Nicosie, avec lequel elle a par­ti­cipé en tant qu’invi­tée au Pavillon Chypriote The Future of Color, à la Biennale de Venise en 2017. Elle est aussi la co-fon­da­trice des éditions MARIA†. edi­tions, basées à Nicosie et New York. Diplômée d’un BA du Goldsmiths College de Londres et d’un MFA de la Glasgow School of Art, elle inter­vient actuel­le­ment dans le cours de Haegue Yang à la Staedelschule à Francfort.

    Lorenza Longhi

    Lorenza Longhi, Installation View, The Replacements. Museum Im Bellpark, Kriens. 2019. Untitled, 2019, Silk-screen on fabric mounted on wood panel, aluminium, screws 138 x 100 x 3 cm each ; diptych. Courtesy The Artist and Fanta MLN.

    Lorenza Longhi (n. 1991 à Lecco) vit et tra­vaille à Zurich. Elle est diplô­mée d’un Master en art visuel de l’ECAL à Lausanne et a étudié à l’Accademia di Belle Arti di Brera à Milan. Les œuvres de Lorenza Longhi impli­quent la repro­duc­tion ou l’uti­li­sa­tion directe d’objets et d’éléments visuels – allant du mobi­lier à des éléments gra­phi­ques emprun­tés à la publi­cité et aux stra­té­gies de com­mu­ni­ca­tion. Elle choi­sit des éléments bien précis qui font réfé­rence ou qui ser­vent les struc­tu­res de pou­voir. Elle les repro­duit alors avec des tech­ni­ques et des métho­des astu­cieu­ses, en uti­li­sant des maté­riaux et des tech­ni­ques inha­bi­tuels. Tous les éléments sont ensuite recom­bi­nés, les réfé­ren­ces devien­nent par­fois très pré­sen­tes, d’autres fois plus lis­sées et dis­si­mu­lées. De cette manière, ses œuvres impo­sent leur truisme mais par­lent aussi à des niches, à des seg­ments de per­son­nes. Ses objets et ses pein­tu­res font sou­vent réfé­rence à l’affi­chage et à son impact visuel, au tra­vers d’une per­fec­tion mini­male péris­sa­ble et iro­ni­que.

    Ses expo­si­tions per­son­nel­les récen­tes incluent : (+33)7.85.92.83.67, La Plage, Paris, 2019 ; Visual Hell, New Location, Fanta-MLN, Milan, 2019 ; You’re In Business ? I’m In Business, Plymouth Rock, Zürich, 2019 ; Going Bananas, Wishing Well, Lausanne, 2017 et Today Is Not That Great, Fanta-MLN, Milan, 2017. Son tra­vail a été pré­senté dans des expo­si­tions col­lec­ti­ves à : Kunst Halle St. Gallen, St. Gallen ; Museum Im Bellpark, Kriens ; Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin ; CACY, Yverdon-les-Bains ; Taylor Macklin, Zürich ; Alienze, Lausanne ; No Conformism, Prilly ; Armada, Milan.