fr

  • À propos
  • Expositions et Événements
  • Bourses et Résidences
  • Publications
  • Vidéos
  • Bétonsalon
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Villa Vassilieff

    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Présentation
  • L’artiste
  • Images
  • Journal de l’exposition
  • Événements
  • Sophie Podolski

    APATRIDE
    Sophie Podolski naît en 1953 à Bruxelles, comme apa­tride. Son grand-père Nicolas Podolski a fui son pays natal – l’actuelle Ukraine – en 1917, à la veille de la Révolution russe et de l’avè­ne­ment de l’Union sovié­ti­que com­mu­niste. Après une courte période aux États-Unis, il a été envoyé à Anvers comme repré­sen­tant de Ford. Michel, le père de Sophie, pren­dra fina­le­ment la natio­na­lité belge en 1973. À 20 ans, la jeune fille devient donc offi­ciel­le­ment Belge.

    FAMILLE D’ARTISTES
    Sophie appar­tient à une famille d’intel­lec­tuels et d’artis­tes. Sa mère, la céra­miste Ann Cape, était la fille du com­po­si­teur amé­ri­cain Safford Cape. Son père Michel était un musi­co­lo­gue et joueur de luth baro­que très admiré. La cou­sine de la grand-mère de Sophie était la roman­cière Dominique Rolin, dont le cabi­net d’écrivaine a été recons­ti­tué aux Archives et Musée de la Littérature à la Bibliothèque Royale de Belgique, où est conservé le manus­crit du Pays où tout est permis. Catherine, la sœur cadette de Sophie, est deve­nue céra­miste comme sa mère.

    AUTODIDACTE
    Sophie est ren­voyée de l’école à l’âge de 12 ans, après s’être – entre autres inci­dents – dégui­sée en veuve. À 15 ans, elle suit une for­ma­tion à l’ate­lier de gra­vure de l’Académie de Boitsfort, où sa mère est ensei­gnante. Bien qu’elle soit inca­pa­ble de s’adap­ter au sys­tème sco­laire, elle a – comme son père – une mémoire excep­tion­nelle, à laquelle elle fait cons­tam­ment appel.

    MONTFAUCON RESEARCH CENTER
    Au prin­temps 1969, Sophie se retrouve dans la com­mu­nauté de Michel Bonnemaison et Joëlle de La Casinière. Au cours des quatre ans qu’elle y passe, elle mène une exis­tence nomade, dor­mant et écrivant où elle peut. Le Montfaucon Research Center était une réu­nion infor­melle d’artis­tes qui se sont orga­ni­sés pour publier leur tra­vail. Ils se défi­nis­sent eux-mêmes comme des frea­kies, équivalents créa­tifs des hip­pies qu’ils consi­dè­rent comme un mou­ve­ment de masse. En 1973, la maison est vendue et le groupe dis­persé.

    SCHIZOPHRÉNIE
    À son entrée dans l’ado­les­cence, la schi­zo­phré­nie de Sophie ne fait plus aucun doute. Sa sœur Catherine la décrit comme une pen­seuse sans fron­tiè­res. Il lui arrive d’être obli­ga­toi­re­ment admise à l’hôpi­tal psy­chia­tri­que par la police, ce qui aug­mente sa crainte d’attein­dre l’âge de la majo­rité légale, qui est alors de 21 ans. Peu avant son sui­cide, elle passe quel­ques mois dans la légen­daire Clinique de La Borde non loin de Paris, ber­ceau de la psy­chia­trie ins­ti­tu­tion­nelle, où le phi­lo­so­phe Félix Guattari a long­temps tra­vaillé.

    Partager

    Expositions et Événements