Événements

SAMEDI 9 MARS, 17H00

Le Soleil du Nom  : conver­sa­tion et per­for­mance

Conversation autour de Teo Hernández avec la par­ti­ci­pa­tion d’Andrea Ancira García, Alexis Constantin (MNAM-CCI, Centre Pompidou), Mauricio Hernández, Natalia Klanchar (MNAM-CCI, Centre Pompidou), Michel Nedjar

Suivi d’une per­for­mance de Bernardo Montet (Chorégraphe)

Le Soleil du Nom de Bernardo Montet :

Le Soleil du Nom est une per­for­mance qui croise cinéma expé­ri­men­tal, poésie sonore, musi­que ampli­fiée et danse. C’est un solo que Bernardo Montet inter­prète, sur des images du film Pas de ciel de Teo Hernández. Une ronde où les matiè­res cir­cu­lent entre elles, créant un tour­billon de sen­sa­tions. Pour le cho­ré­gra­phe, il s’agit ici de recher­cher le désé­qui­li­bre pour remet­tre en ques­tion une manière de bouger. Passer d’un désé­qui­li­bre à un autre. Une ins­ta­bi­lité néces­saire qui nous tient éveillé.

MARDI 26 FÉVRIER, 19H00

Projection de Salomé de Sothean Nhieim (France, 2003, 40 min, Super 8) et per­for­mance Feary de Sothean Nhieim

Événement conçu en col­la­bo­ra­tion avec Braquage

Dans le cadre de l’expo­si­tion Teo Hernández : Éclater les appa­ren­ces, la Villa Vassilieff et l’asso­cia­tion Braquage orga­ni­sent une pro­jec­tion du film Salomé de Sothean Nhieim (France, 2003, 40 min, Super 8) qui sera suivie de la per­for­mance Feary de Sothean Nhieim.

Salomé de Sothean Nhieim (France, 2003, 40 min)
Véritable sym­bole de l’affir­ma­tion du désir fémi­nin, Salomé brûle et ne peut accep­ter de voir son désir lui échapper. Sa beauté est son arme et elle en use pour mani­pu­ler les hommes comme bon lui semble. Sothean Nhieim réa­lise des films indé­pen­dants depuis plus de vingt ans. Il a réa­lisé, en 2003, un film autour de Salomé, repre­nant cette figure fémi­nine à la fois por­teuse d’amour et de mort.

Feary (per­for­mance)
"Il était une fois... Une per­for­mance pour tous. Ou com­ment une fée, Sothean Nhieim, célè­bre les puis­san­ces de l’ima­gi­naire et la beauté nue." Sylvain Georg

À propos de Braquage :

L’asso­cia­tion Braquage/Aménagements expé­ri­men­taux a été créée en octo­bre 2000 par des cinéas­tes et pro­gram­ma­teurs de cinéma expé­ri­men­tal. Braquage pro­pose des séan­ces de films expé­ri­men­taux depuis sa créa­tion, au rythme d’une cin­quan­taine par an, et ce dans dif­fé­rents lieux (ins­ti­tu­tions, écoles, cafés, théâ­tres, squats, cir­ques, rues, fes­ti­vals…), à Paris et dans d’autres villes d’Europe.

Depuis une quin­zaine d’années, Braquage pro­pose envi­ron 600 séan­ces de cinéma expé­ri­men­tal, mêlant films his­to­ri­ques et contem­po­rains. Leur pro­gram­ma­tions sont prin­ci­pa­le­ment conçues sous une appro­che thé­ma­ti­que. Cela permet de puiser dans l’his­toire de ce cinéma, en regrou­pant des films d’époques et de pays dif­fé­rents.

Dans un souci de mettre en avant les pra­ti­ques du cinéma expé­ri­men­tal, les films pro­gram­més lors des séan­ces conçues par Braquage sont majo­ri­tai­re­ment pro­je­tés en pel­li­cule (Super-8, 16mm, 35mm). Afin d’être auto­nome, l’asso­cia­tion s’est équipée de pro­jec­teurs film (en Super-8 et 16mm). Cela n’empê­che natu­rel­le­ment pas à l’asso­cia­tion de pro­gram­mer des œuvres réa­li­sées sous un autre format vidéo.

Les pro­gram­ma­tions de Braquage ont lieu aussi bien dans des lieux alter­na­tifs (squats, cafés, théâ­tres, gale­ries…) que dans des ins­ti­tu­tions (FEMIS, Cinémathèque fran­çaise, Centre Pompidou, musées des Beaux-Arts – Paris, Rennes, Rouen… –, Forum des Images, Musée de la Danse à Rennes…).

Braquage met en place également des séan­ces lors de fes­ti­vals (Festival International du film de La Rochelle, Entrevue à Belfort, Regard d’ailleurs à Dreux, Retour vers le futur à Châteauroux, Est-ce ainsi que les hommes vivent à Saint-Denis, Festival des Cinémas dif­fé­rents de Paris, Festival d’Histoire des Arts de Fontainebleau…). Braquage a aussi pré­senté des séan­ces en France (à Strasbourg, Toulouse, Le Havre, Saint-Étienne, Lille…) et à l’étranger (à Genève, Berlin, Karlsruhe, Londres, Cracovie, Bruxelles, Rio de Janeiro, Brasilia, Curitiba, Gainesville en Floride, Papay en Écosse…).

Braquage orga­nise également des séan­ces de ciné-concerts et des évènements regrou­pant cinéma, vidéo, pho­to­gra­phie, pein­ture, danse, musi­que. Depuis 2000, Braquage a invité plus de 100 artis­tes (cinéas­tes, musi­ciens, dan­seurs, plas­ti­ciens…) lors de pro­jec­tions ou pour des per­for­man­ces.

Depuis jan­vier 2001, l’asso­cia­tion déve­loppe une acti­vité d’ani­ma­tion d’ate­liers des­ti­nés aux enfants et aux adul­tes. Ces acti­vi­tés sont prin­ci­pa­le­ment orien­tées vers des appro­ches expé­ri­men­ta­les mais tou­chent aussi d’autres domai­nes du cinéma.

Contact :

Braquage/Aménagements expé­ri­men­taux
70 rue des Panoyaux 75020 Paris
info@­bra­quage.org

SAMEDI 2 MARS, 12H00

Table d’hiver

Lancement du livre Anatomie de l’image. Notes de Teo Hernández pré­senté par Andrea Ancira García, Yann Beauvais et Neil Mauricio Andrade.

Portraits de Rose Lowder et Alain Sudre à Avignon, Teo Hernández, 1983

En 1983, lors de son séjour à Avignon, Teo Hernández a pho­to­gra­phié un repas dans la maison de Rose Lowder et Alain Sudre. Cette série de pho­to­gra­phies et de films tels que Tables d’hiver (1978-1979) ou Le déjeu­ner (1988) mon­trent tout l’inté­rêt du cinéaste pour les événements inti­mes de la vie quo­ti­dienne, tels que le par­tage d’un repas. Table d’hiver réu­nira des amis, des col­lè­gues et des mem­bres de la famille de Teo Hernández pour un échange infor­mel d’expé­rien­ces et d’idées autour de sa vie et de son tra­vail. Dans le cadre de ces échanges, une pré­sen­ta­tion du livre Anatomie de l’image. Notes de Teo Hernández aura lieu avec la par­ti­ci­pa­tion de Yann Beauvais, auteur de l’intro­duc­tion du livre, Andrea Ancira, com­mis­saire de l’expo­si­tion et co-éditrice du livre, et de Neil Mauricio Andrade, co-éditeur du livre.