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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
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    JEUDI 23 MAI 2019, 19H30 - 21H30

    NADIA YALA KISUKIDI - Laetitia afri­cana
    Séminaire : Les arts en Afrique et dans ses dia­spo­ras : pra­ti­ques, savoirs, mobi­li­tés

    Nadia Yala Kisukidi est Maîtresse de confé­ren­ces en phi­lo­so­phie à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, membre du Laboratoire d’études et de recher­ches sur les logi­ques contem­po­rai­nes de la phi­lo­so­phie (LLCP). Elle a publié de nom­breux arti­cles sur les phi­lo­so­phies fran­çai­ses et afri­cana, et pré­pare actuel­le­ment un ouvrage sur la ques­tion noire (à paraî­tre en automne 2019).

    "Dans ce sémi­naire, j’aime­rais pro­lon­ger une ensem­ble de réflexions enta­mées lors de la pre­mière édition des Ateliers de Dakar en 2016, orga­ni­sés par Achille Mbembe et Felwine Sarr, sous le titre « Laetitia afri­cana ». Sous ce terme, il s’agis­sait avant tout d’ana­ly­ser les res­sorts d’une praxis poli­ti­que créa­trice entre­la­cée aux expé­rien­ces de la vio­lence et de l’effon­dre­ment (situa­tion colo­niale, para-colo­niale), sans être minée par elles. Ces ana­ly­ses s’appuyaient sur une biblio­thè­que lit­té­raire, phi­lo­so­phi­que, théo­lo­gi­que consa­crée aux vies noires, afri­cai­nes et dia­spo­ri­ques, et pro­dui­tes par elles, tout au long du XXe siècle. Ici, j’aime­rais ana­ly­ser plus spé­ci­fi­que­ment cer­tai­nes de ces voix, de ces écritures et inter­ro­ger la manière dont elles entre­la­cent la ques­tion de la noir­ceur et le pro­blème poli­ti­que de la soli­da­rité. Solidarités afri­cai­nes et dia­spo­ri­ques. Solidarités intra-dia­spo­ri­ques (mondes car­ri­béens, afri­cains-euro­péens, afri­cains-amé­ri­cains…). Solidarité avec les mondes non-noirs. Et à tra­vers ces entre­la­ce­ments, j’aime­rais exa­mi­ner spé­ci­fi­que­ment com­ment le nom « noir » a été pro­duit théo­ri­que­ment.Comment penser la noir­ceur ? Faut-il partir de l’expé­rience ori­gi­naire du trauma pour penser, en soi, un être noir Existe-t-il même un "être" noir ? Comment rendre phé­no­mé­no­lo­gi­que­ment compte des expé­rien­ces, certes par­ta­gées mais dis­pa­ra­tes, des dia­spo­ras noires devant la ter­reur raciale ? En s’appuyant par­ti­cu­liè­re­ment sur les écrits césai­riens, cette réflexion ten­tera d’esquis­ser une com­pré­hen­sion de la noir­ceur en rup­ture avec les onto­lo­gies de la dou­leur, et par suite avec une forme de mélan­co­lie théo­ri­que qui rat­ta­che exclu­si­ve­ment les écritures noires aux expé­rien­ces insur­mon­ta­bles du deuil, de la défaite, de la perte."

    Sans titre (portrait de Bienvenu Nanga, Mega Mingiedi et Eléonore Hellio, Kinshasa 2013) © Sean Hart

    Séminaire : Les arts en Afrique et dans ses dia­spo­ras : pra­ti­ques, savoirs, mobi­li­tés

    Le sémi­naire pro­pose de réflé­chir aux rôles moteurs des formes, des pra­ti­ques et des savoirs artis­ti­ques dans l’élaboration et dans la cir­cu­la­tion de struc­tu­res, mou­ve­ments, idéo­lo­gies et ima­gi­nai­res poli­ti­ques sur le conti­nent afri­cain et dans ses dia­spo­ras. Nos tra­vaux, dans ce cadre, por­te­ront sur les arts visuels et per­for­ma­tifs au sens large du terme (danse, théâ­tre, arts plas­ti­ques, pho­to­gra­phie, cinéma, musi­que, lit­té­ra­ture, arts numé­ri­ques…) et s’ins­cri­ront dans une démar­che à la fois his­to­rienne, cri­ti­que et trans­dis­ci­pli­naire.

    Anthropologie, cultu­res visuel­les et maté­riel­les, his­toire, cura­to­rial stu­dies, his­toire de l’art, études colo­nia­les, post­co­lo­nia­les, déco­lo­nia­les et dia­spo­ri­ques, scien­ces poli­ti­ques… se côtoie­ront et se ques­tion­ne­ront mutuel­le­ment. Les séan­ces s’arti­cu­le­ront autour de pré­sen­ta­tions de cher­cheurs et/ou de créa­teurs/pra­ti­ciens, que ce soient des artis­tes, des acteurs cultu­rels ou des acti­vis­tes. Divers et reflé­tant une large palette de points de vue, les tra­vaux et les appro­ches pré­sen­tés auront en commun de pren­dre acte du fait que tra­vailler (sur) les inter­sec­tions entre art(s) et poli­ti­que(s) sup­pose un enga­ge­ment au fon­de­ment duquel la réflexion et la théo­ri­sa­tion sont de mise.

    Thématique du cycle 2018-2019 : Futurs des Afriques et de leurs dia­spo­ras
    Futur ou, mieux, futurs. Futurs de villes, d’écologies, de cons­truc­tions des genres ; futurs des tech­ni­ques et des scien­ces ; de la vio­lence – poli­ti­que, économique, sociale ; de l’espoir ; des notions mêmes de futur… Penser, dire, donner corps à ces futurs et à d’autres, connexes, depuis les Afriques et leurs dia­spo­ras : telles sont les tâches, cri­ti­ques, que se fixent à tra­vers leurs pra­ti­ques et leur réflexions les plas­ti­cien.ne.s, cinéas­tes, per­for­meur.e.s et écrivain.e.s, les phi­lo­so­phes et cher­cheur.e.s, les com­mis­sai­res et acti­vis­tes cultu­rels qui inter­vien­dront dans le sémi­naire en 2018-2019. Engagées, indo­ci­les, voire radi­ca­les, les pro­po­si­tions qu’elles.ils déve­lop­pent e met­tent à mal aprio­ris et doxas.

    Organisateurs du sémi­naire  :
    Anne Doquet
    Christine Douxami
    Sarah Fila-Bakabadio
    Eric Jolly
    Dominique Malaquais

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